C’est là une question complexe, qui laisse craindre d’ouvrir inconsidérément la boîte de Pandore !
Mais, alors que certains conservateurs du patrimoine acceptent l’idée de « louer » des œuvres (cf. L’Expansion, été 2009, p. 91 et 93) pour des motifs présentés comme acceptables (rénover des salles, acquérir des œuvres, financer une restauration…), la plupart s’insurgent contre l’idée de se séparer de certains éléments de leurs collections (par vente, prêt, restitution, échange ou destruction dans le cas de pièces gravement endommagées).
Mais la question est plus complexe qu’il n’y paraît, comme précisé dans un article en ligne publié par le site Internet Hérodote (http://www.herodote.net/articles/article.php?ID=5).
Pour une position opposée à toute forme d’inaliénabilité, voir : http://www.latribunedelart.com/Musees/Musees_2009/Rapport_Alienabilite_Richert_555.htm
Quant au musée de Mariemont (Belgique), dirigé par François Mairesse, il a organisé une journée d’étude sur cette question, présentée de la façon suivante sur son site (http://www.musee-mariemont.be/accueil/activites/colloques/linalienabilite_des_collections) :
Vendre, céder ou détruire les collections ? Impensable ? Avec quels bénéfices et quels risques ? Tous les objets sont-ils égaux face à l’aliénation ? Récemment, plusieurs projets visant à modifier la politique d’aliénation ont été mis à l’ordre du jour, en France et en Belgique notamment. Cette journée d’étude a permis d’évoquer les questions sous-tendues par l’aliénation dans le contexte belge.
Il est possible de télécharger le programme complet de cette journée !
Et vous, qu’en pensez-vous ?
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