Sous ce nom pompeux se cache une méthode de travail aussi vieille que le monde : aller voir ce que le voisin fait de bien pour s’en inspirer !
Les entreprises utilisent cette méthode pour améliorer leurs process, anticiper certaines évolutions, trouver de nouveaux débouchés, motiver leurs forces de vente, etc.
Dans le secteur culturel, où les idiosyncrasies sont tellement prégnantes, le fait d’observer certaines « bonnes pratiques » a un sens dès lors que l’on peut mettre en évidence à bon escient des éléments dont on peut utilement s’inspirer.
Les études de cas ont donc toute leur utilité, mais à plusieurs conditions :
- privilégier un nombre réduit de sites significatifs et étudiés en profondeur plutôt qu’une liste hétéroclite de lieux qui ne pourront être analysés dans toutes leurs dimensions ;
- aller au-delà des descriptifs institutionnels et des discours convenus des responsables pour se rendre compte – par soi-même – de la réalité des choses ;
- faire le départ entre ce qui est propre à une situation donnée et ce qui peut être reproduit ailleurs à certaines conditions.
Et vous, voyez-vous l’intérêt de telles études comparatives ?
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