Récemment visité sous la conduite de son directeur, Olivier Rousseau (par ailleurs docteur du muséum national d’Histoire naturelle), le château d’Andrézieux-Bouthéon (http://www.chateau-boutheon.com) offre l’occasion de réfléchir aux ressources des musées et des monuments.
Le domaine de Bouthéon, dans le département de la Loire, a la chance de pouvoir se développer depuis quelques années dans un environnement favorable du point de vue concurrentiel et des bassins de chalandise, en dépit d’une accessibilité réduite du fait de sa situation en centre-ville.
Le fait de proposer une offre aux multiples composantes, s’adressant à des publics aux intérêts divers et répondant aux attentes des différents membres de la famille constitue dans ce cas un avantage : des animaux pour les enfants, un centre d’interprétation et un aquarium pour toute la famille, un parc et un jardin pour les amoureux de la nature, des expositions et de nombreuses manifestations événementielles pour susciter des visites régulières de la population résidante.
Parvenir à susciter un niveau raisonnable de ressources propres suppose de combiner plusieurs sources de financement, en particulier les recettes de billetterie et celles provenant de la boutique (nous y reviendrons dans de prochains billets).
Le domaine d’Andrézieux-Bouthéon a quant à lui l’avantage de pouvoir proposer en outre une offre très développée de location de salles pour des séminaires, réunions et autres rassemblements d’entreprises ou d’associations, ce qui se justifie du fait de la présence d’une importante zone industrielle et de la proximité de grandes agglomérations (Saint-Étienne en particulier).
Reste à proposer une offre de restauration, légère et limitée à la haute saison éventuellement, pour répondre à la fois aux besoins des publics et créer de nouvelles sources de revenus. Cela s’impose en particulier lorsque les visiteurs peuvent rester plusieurs heures dans un site et qu’il n’est pas commode de sortir du domaine pour s’offrir un rafraîchissement ou une friandise… voire plus.
Notre suggestion, pour finir : veiller à une certaine forme d’authenticité pour ce qui a trait au patrimoine (restauration du bâti ancien et implantation de constructions vernaculaires) et… prévoir un change-bébé !
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