Comme indiqué dans un précédent billet, les évolutions que connaissent les sites culturels suggèrent une intégration croissante de ces derniers dans des mécanismes de marché :
- marché de la consommation avec la recherche d’une augmentation de la fréquentation et la vente de produits dérivés ;
- marché des œuvres avec la circulation des collections à l’échelle internationale dans des expositions « blockbusters » (voire même avec la location d’œuvres) ;
- marché de l’image avec les publications, les produits multimédias et les sites Internet ;
- marché de l’éducation avec l’essor des visites scolaires, de la formation continue et des programmes éducatifs en ligne ;
- marché du don avec les politiques de collecte de fonds en direction des entreprises, des fondations et des particuliers, à l’échelle nationale et internationale ;
- marché du travail et de la main d’œuvre avec la recherche de professionnels talentueux et expérimentés, mais également de bénévoles ;
- marché politique avec les négociations relatives aux implantations hors les murs de ces institutions.
C’est de ces transformations que visent à rendre compte le concept d’« organisation culturelle de marché », comme nous le développerons dans un prochain billet.
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