Dans son dernier numéro (http://www.adetem.org/fr/images_db/somm232.pdf), la Revue française de marketing (http://www.adetem.org/index.php?art=&th=159) publie notre article dont le titre est le suivant : « Le rôle des expositions temporaires dans les stratégies événementielles des musées. »

En voici le résumé.

Cet article analyse les conditions de l’essor actuel des manifestations événementielles dans les musées, institutions principalement vouées à la conservation de collections permanentes.

Il suggère que les expositions temporaires peuvent être analysées d’un point de vue managérial et met en évidence leur dimension stratégique pour les institutions muséales.

Elles peuvent en effet susciter la fidélisation et le renouvellement des visiteurs, l’accroissement de la notoriété des musées et l’amélioration de leur image, tout en leur assurant des ressources non négligeables.

Mais les avantages que procurent les expositions temporaires nécessitent une approche organisationnelle spécifique qui peut utilement s’appuyer sur les apports du marketing.

Les responsables du musée doivent enfin veiller à un équilibre entre la présentation de manifestations événementielles et la poursuite de ses missions fondamentales de préservation et d’étude des collections permanentes.

On trouvera également dans ce numéro le compte-rendu que nous avons rédigé d’une journée d’étude organisé à Paris au musée Guimet le 25 mars 2011 sur le thème suivant : « Le patrimoine immatériel des musées. »

Ce séminaire était organisé à l’initiative du professeur Ahmed Bounfour, titulaire de la chaire de l’immatériel à l’université Paris-Sud Sceaux et de M. Julien Anfruns, directeur général de l’ICOM (Conseil international des musées).

Selon ses organisateurs, il avait pour objet de trouver pour les musées de nouveaux paradigmes de développement qui répondent aux critères ambitieux d’excellence culturelle dans un contexte de contraintes financières plus aiguës, ce qui soulève plusieurs types d’interrogations :

  • Quels sont les modèles de valorisation qui s’offrent aux musées ?
  • Quels enseignements peut-on tirer des expériences récentes ?
  • Quels sont les points de tension ?

Ce séminaire avait pour intérêt de soulever deux questions d’actualité.

  • La première concerne l’adoption par les organisations à but non lucratif, dans le domaine des arts, du sport, de l’éducation et de la santé, des méthodes de promotion du secteur marchand et concurrentiel.
  • La seconde consiste à s’interroger sur les réelles marges de manœuvres offertes par la valorisation marchande des marques culturelles.

Et vous, qu’en pensez-vous ?


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