Montages public-privé & tourisme

Cahier Espaces n° 105, juin 2010, 150 pages

http://www.revue-espaces.com/librairie/7765/montages-public-prive-tourisme.html

Voici la présentation du dernier numéro des Cahiers Espaces consacré aux relations entre opérateurs publics et privés dans les secteurs du tourisme et de la culture, une large place étant accordée à la notion de « délégation de service public ».

Pas plus que l’on peut délocaliser le tourisme peut-on envisager de le développer sans soutien public, ne serait-ce que pour créer les infrastructures de transport ou pour valoriser le patrimoine (naturel ou culturel). Le tourisme est, en effet, un secteur dans lequel l’intervention publique est forte par nature.

La question se pose alors de savoir qui, du public ou du privé, est le mieux à même de gérer les équipements appartenant aux collectivités, avec des approches différentes selon que l’objet de ces équipements est strictement touristique (remontées mécaniques, campings, offices de tourisme…) ou qu’il ne l’est que partiellement (monuments historiques, musées, piscines sportives et ludiques, bases de plein air et de loisirs…).

Force est de constater que, plus qu’à des débats de fond opposant libéralisme à interventionnisme, on assiste à des « phénomènes de mode » en faveur de tel ou tel type de montage. Au-delà des tendances et inévitables effets de balancier en faveur de tel ou tel montage juridico-financier, la question du partenariat public-privé est complexe, et pas seulement sur le plan juridique ! Chaque cas est un cas particulier qui s’analyse en fonction des objectifs fixés à l’équipement, mais aussi en fonction de sa taille, de sa complexité, de la taille de la collectivité qui le soutient, de ses ressources humaines… Le dogmatisme en la matière n’a pas de sens. Ni en faveur d’une gestion publique, ni en faveur d’une gestion privée, ni d’ailleurs en faveur d’un montage mixte.


Sommaire

1. Partenariat public-privé • Une réflexion à mener

2. Montage juridique • L’embarras du choix

3. Gestion publique • Un mode d’exploitation performant

4. Gestion privée des équipements sportifs • Vingt ans d’expérience

5. Gestion privée des sites culturels • Un essor récent

Notre contribution est la suivante :

La gestion privée des sites culturels. Une fausse solution à des problèmes mal posés ?

En matière de sites et équipements culturels, un nombre croissant d’élus sont conduits à utiliser différentes formes d’implication du secteur privé, estimant que la gestion publique ne permet pas de faire face aux multiples impératifs auxquels ils sont confrontés.Si le statut juridique ne doit pas devenir un handicap pour le développement d’un site culturel ou touristique, le choix de ce dernier ne résout pas à lui seul tous les problèmes. La qualité du projet et de la vision stratégique, la compétence et la qualification des personnels, ainsi que l’efficacité du management et des instruments de gestion sont au cœur de la réussite. Une réussite qui n’est pas donc pas liée uniquement au mode de gestion.S’agissant de la gestion publique, il est possible, pour pallier les difficultés de la régie simple, d’autonomiser la gestion de l’équipement culturel en le dotant d’un budget, distinct de celui de la collectivité publique, voire de personnaliser sa gestion en lui conférant de surcroît la personnalité morale.

http://www.revue-espaces.com/librairie/7768/montage-public-prive-dsp-delegation-service-public.html

http://www.revue-espaces.com/carnet/1287.tobelem_jean-michel.html


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