Vous avez dit Organisation culturelle de marché ? (3)

C’est pour rendre compte du fait que les sites culturels sont des organisations (mais pas des entreprises au sens commercial du terme) ; que ces organisations relèvent du champ culturel ; et que leur fonctionnement est de plus en plus dépendant du marché – que nous avons proposé le concept d’« organisation culturelle de marché » (OCM) ; cf. nos deux billets précédents portant sur ce thème.

Si la plupart des sites culturels sont concernés par les mécanismes du marché, trois grandes dimensions permettent cependant de spécifier cette notion :

  • la prise en compte prioritaire des publics
  • une approche stratégique visant à agir de façon plus « proactive » que réactive
  • et un mode d’organisation visant efficacité managériale et réactivité à l’environnement du site

S’agissant des publics, l’OCM recherche un ajustement de son offre aux besoins perçus de la demande au moyen de sa programmation culturelle, des services proposés aux visiteurs et d’une insertion croissante dans les politiques touristiques territoriales.

Dès lors que les sites culturels cherchent à adapter leur offre scientifique, culturelle et pédagogique aux mutations de leur environnement, ils sont conduits à se placer dans le cadre d’une démarche stratégique (définissant des objectifs au service de leur mission) et à évaluer le résultat de leurs actions.

De même, l’organisation du site culturel n’est pas considérée comme une donnée intangible ; elle peut être reconfigurée en fonction des moyens permettant d’accomplir au mieux la mission de l’institution.

Nous approfondirons cette approche dans un prochain billet.


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