Le musée du Louvre communique excellemment à l’aide de puissants moyens humains, techniques et financiers pour assurer sa promotion et celle des événements qu’il propose ; par exemple à l’automne 2009 :
- L’exposition sur les peintres de Venise (http://mini-site.louvre.fr/venise)
- Le spectacle chorégraphique de Robyn Orlin (http://www.louvre.fr/llv/dossiers)
- La saison culturelle proposée par Umberto Eco (http://www.louvre.fr/llv/auditorium)
En revanche, il semble qu’il puisse progresser en matière de communication dite « de crise » (tarification pour les artistes, les enseignants et les étudiants, Louvre-Abu Dhabi, exposition Breguet, projet de magasin McDonald’s dans l’espace commercial du Carrousel, restitution d’œuvres à l’Égypte…).
Et cela, faute peut-être d’avoir pleinement intégré les quatre préceptes suivants :
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À l’heure de la mondialisation et de la communication planétaire instantanée, la vitesse de propagation des messages (fondés ou non) est fulgurante, pour le meilleur et pour le pire.
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Même s’il se sent mis en cause, il est de son devoir de dialoguer avec les « parties prenantes », y compris les plus critiques, faute de quoi son discours risque de devenir inaudible.
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En tant qu’autoproclamé « plus-grand-musée-du-monde », le Louvre ne doit pas seulement être irréprochable, il lui appartient d’être exemplaire.
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Enfin, il est utile de rappeler sans cesse le lien entre ses multiples initiatives (qui lui assurent une couverture médiatique mondiale sans équivalent) et ses missions fondamentales (scientifiques, culturelles, éducatives et sociales) ; ces dernières découlant des responsabilités confiées par la collectivité nationale.
Cette relation entre communication et valeurs de l’institution nécessite dès lors une vigilance particulière du chef d’établissement, le président-directeur du musée du Louvre.
Souhaitez-vous présenter d’autres points de vue sur les mutations de la communication culturelle ?
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