On peut qualifier de Grands équipements de loisir culturel (GELC) les importants projets qui ont vu le jour ces dernières années à la charnière entre les parcs à thème et les structures muséographiques plus traditionnelles (cf. Le nouvel âge des musées, les institutions culturelles au défi de la gestion ; Armand Colin, édition revue et augmentée mai 2010).

Il n’existe plus en effet de véritable solution de continuité entre les musées, les centres d’interprétation, les parcs animaliers ou aquatiques, les centres de culture scientifique et les parcs à thème.

Il est possible à cet égard de mentionner les exemples du parc de la Villette à Paris (le centre de culture scientifique, le parc et la Grande Halle, qui propose à la fois des expositions et des spectacles), du musée des Civilisations d’Ottawa (Canada) et de la Cité des arts et des sciences de Valence en Espagne [1], mais aussi Vulcania en Auvergne, la Cité de l’Espace à Toulouse ou Océanopolis à Brest.

Or il semble aujourd’hui que chaque grande région française soit dotée – ou projette de se doter – d’un GELC, ce qui confirme l’orientation envers une hybridation croissante entre structures privées et structures publiques dans le domaine du tourisme culturel et des loisirs, dans la mesure où ces projets sont le fruit de financements public/privé et répondent à une volonté de développement économique du territoire concerné.

A suivre…


[1] Cette cité des arts et des sciences, dessinée par Santiago Calatrava (cf. photo), comprend notamment un musée des sciences, un planétarium, une salle IMAX, un laserium, un parc océanographique, un jardin de sculptures et un « palais des arts ».


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