Election au conseil d’administration d’ICOM France

Je fais part ici de quelques réflexions à la suite de mon élection au conseil d’administration d’ICOM France.
Membre de l’ICOM depuis trente ans et ancien membre (pendant six ans) du bureau du comité international INTERCOM (spécialisé dans les questions de gestion) de l’ICOM, j’ai toujours pensé que les instances dirigeantes d’ICOM France devaient être occupées par des conservateurs.
J’ai toutefois décidé de présenter ma candidature au conseil d’administration d’ICOM France pour deux raisons.
D’une part, parce que le CA d’ICOM France témoigne d’une ouverture vers une diversité de profils, qui vont au-delà des rangs de la conservation, et au-delà même des personnes travaillant dans les musées.
D’autre part, car j’espère que ma triple expérience de responsable d’étude, d’enseignant et de chercheur – en plus d’une familiarité avec les enjeux internationaux des musées dont témoignent les invitations à intervenir auprès d’organisations professionnelles étrangères – pourra enrichir les réflexions et les discussions d’ICOM France.
Et cela en particulier dans des domaines qui ont pris une importance grandissante dans le monde actuel, qu’il s’agisse des questions financières, de ressources humaines, organisationnelles, diplomatiques ou encore de démocratisation et d’inclusion, sans oublier les questions territoriales et touristiques.
C’est donc avec le souci que mon expérience soit utile aux professionnels des musées dans toute leur diversité – et autour d’une maîtrise des enjeux de « plaidoyer » (advocacy) – que j’ai présenté cette candidature.
Avoir été élu par les membres d’ICOM France témoigne certes d’une confiance qui m’honore, mais elle représente avant tout à mes yeux une responsabilité à leur égard.
Enfin, je suis ravi de contribuer à la parité hommes-femmes au sein du CA de l’ICOM, la proportion hommes étant désormais de 12,5% parmi les membres élus (et de 20% parmi le total des membres du CA) !