Architecture 1 : quelle valeur ajoutée pour l'architecture ?

Nombre d’acteurs ou de décideurs (élus, directeurs d’institutions…)  estiment que le recours à un architecte prestigieux constitue une garantie de réussite de leur équipement culturel, à l’instar du musée Guggenheim de Bilbao (lire à ce propos notre article « Les temps de l’art contemporain ne font pas tous recette », dans la revue Espaces n° 258, avril 2008 (http://www.revue-espaces.com/carnet/1287.tobelem_jean-michel.html).

Tourisme et art contemporain

S’il est vrai que l’architecture peut grandement participer à la qualité de la visite, quand elle est mise au service des œuvres (comme à la fondation Maeght de Saint-Paul de Vence ou à la fondation de Mesnil de Houston), il serait hasardeux de faire reposer de façon excessive sur l’enveloppe architecturale l’objectif de parvenir durablement à un haut niveau de fréquentation.

Toronto

Notons en effet que depuis l’expérience de Bilbao, nulle ville n’est parvenue à rééditer un tel exploit, qui s’explique en réalité par un ensemble de conditions qui sont loin de toutes relever de la question de l’architecture.

Reste qu’à tout prendre, mieux vaut faire appel à un bon architecte (connu ou pas) qu’à un mauvais maître d’œuvre !

Des commentaires à ce sujet ?


Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *