Le nouvel âge des musées. Les institutions culturelles au défi de la gestion, Armand Colin, 2ème édition, 2010.
Longtemps considérés comme n’étant pas soumis aux « forces du marché » les musées, bien que reconnus comme relevant du secteur non lucratif, connaissent à présent dans leur fonctionnement l’influence grandissante de la communication, de la commercialisation de la culture, de la globalisation et de la financiarisation de l’économie.
En outre, les nouvelles exigences des visiteurs, des impératifs budgétaires croissants, l’essor des activités commerciales et l’intensification de la concurrence contribuent à transformer les musées en organisations hybrides évoluant entre le service du public et l’insertion dans le marché.
Le scientifique devrait alors se muer en «manager», l’érudit en stratège et le lettré en visionnaire.
Dans cet ouvrage remarquablement bien informé, l’auteur étudie et commente ce phénomène à travers de nombreux exemples, en France et à l’étranger.
Il analyse à cet égard un grand nombre de questions cruciales telles que l’organisation des grandes expositions et l’exposition des collections, la philanthropie privée et le mécénat d’entreprise, le tourisme et le développement local, la privatisation et l’internalisation, ou encore la question de la communication culturelle, du loisir, du divertissement et de l’architecture.
Il s’agit donc d’une somme de réflexions utiles aussi bien aux professionnels des musées et de la culture qu’à tous ceux qui se préoccupent des mutations fondamentales du secteur culturel dans le monde contemporain.
L’ouvrage est mentionné dans plusieurs organes de presse : Beaux-Arts Magazine, Le Monde, Espaces, Libération, Le Journal des Arts, Enjeux-Les Echos, Capital, France Inter, La lettre de l’OCIM, La Gazette des communes, Policultures, La Gazette officielle du tourisme, EspaceTemps.net, Géo, Arts Magazine, Pouvoirs locaux, Alternatives économiques, Easybourse.com, Touriscopie, 60 Millions de consommateurs, La Lettre du cadre territorial, Management…
L’image et les musées, Champs visuels, n° 14, L’Harmattan, 2000.
Le monde des musées a connu de grandes mutations ces dernières années, qui se sont traduites par la création, la rénovation ou l’extension d’un grand nombre d’entre eux.
Le public des musées a également connu d’importantes transformations.
Institutions culturelles désormais largement ouvertes sur le monde extérieur, dont les collections deviennent les enjeux d’une compétition, y compris économique, la question de l’image est ainsi devenue essentielle pour les musées.
Cet ouvrage tente de cerner la nature et les conséquences de cette évolution, complexe, qui a conduit à transformer le musée d’un lieu « dépositaire » d’images en un lieu qui « fait image ».
Et ceci sous trois angles principaux, l’analyse de l’image institutionnelle du musée, de ses relations avec les publics et de ses rapports avec les techniques.
Marie-Odile de Bary, L’interprétation, synthèse du rapport réalisé pour l’Agence Française de l’Ingénierie Touristique, pour le compte du ministère chargé du Tourisme, Option Culture, AFIT, Paris, 1999.
Montrer, faire découvrir, faire aimer, expliquer, enseigner, informer, amuser, faire rêver… Telles sont les ambitions de l’interprétation.
De plus en plus de collectivités territoriales aspirent à la création de circuits et de centres d’interprétation parce qu’elles pensent adopter un concept plus proche des attentes de la population locale et des touristes et espèrent toucher un public qui ne l’était pas auparavant.
Elles souhaitent faire connaître et reconnaître le patrimoine et l’histoire de leur commune, de leur région, de leur pays, tout en espérant bénéficier de retombées économiques.
Malgré l’ambiguïté du nom, le concept d’interprétation est passé dans le domaine public et il est apparu utile à l’AFIT de proposer aux professionnels et aux responsables des secteurs culturel et touristique des collectivités locales, un guide technique sur l’usage du concept d’interprétation.
Marie-Odile de Bary et Jean-Michel Tobelem (dir.), Manuel de muséographie. Petit guide à l’usage des responsables de musée, Séguier, Option Culture, Biarritz, 1998.
Notes de la Direction des Musées de France, contributions à des colloques, à des séminaires, publications savantes, comptes rendus de stages de formation…
Force est de constater que l’information muséale est jusqu’à ce jour non seulement dispersée, mais en outre souvent peu accessible.
Voilà la lacune que cet ouvrage entend combler.
Il doit servir tout à la fois d’aide-mémoire pour le responsable de musée, d’outil de lecture des projets pour l’élu, de référent pour le monde associatif et d’instrument de dialogue pour l’ »honnête homme » pour qui les concepts muséologiques peuvent légitimement être étrangers.
Se voulant avant tout technique, ce manuel n’ambitionne pas moins de remettre la notion de musée en débat et d’inscrire la muséologie au rayon des sciences.
Jean-Michel Tobelem (édité par), Musées Gérer autrement, Un regard international, La documentation française, Paris, 1996.
Les musées font l’objet d’un fort développement et d’un intérêt croissant du public, mais ils rencontrent dans le même temps des interrogations sur leurs modalités de financement, d’organisation, sur leurs finalités, liées en grande partie à leur succès.
Quelles relations les musées doivent-ils développer avec les milieux de l’éducation, du tourisme, de l’économie ?
Comment mobiliser les financements croissants et avec quels partenaires, pour assurer la mise en œuvre des missions traditionnelles et des nouvelles activités au service d’un public toujours plus large et plus exigeant ?
Quels modes d’organisation, de statut, de gestion peuvent permettre aux musées d’assumer leurs missions et leur rayonnement territorial, dans le cadre de projets définis avec leurs collectivités de tutelle ?
Quelles réponses apporter dans les domaines de la connaissance des publics, de la stratégies, des ressources humaines et de la formation, pour faire face aux mutations de l’environnement ?
Par la voie d’une large comparaison internationale (Europe, Russie, Japon, États-Unis d’Amérique, Canada) et par la présentation de nombreuses réflexions et expériences diverses (professionnels des musées, administrateurs, hommes politiques, chercheurs), cet ouvrage tente d’explorer les solutions mises en œuvre pour relever ces défis, en tenant compte des traditions politiques, administratives et culturelles des différents pays.
Jean-Michel Tobelem, Musées et culture : le financement à l’américaine, Collection museologia, Presses Universitaires de Lyon, 1990.
Il existe une spécificité des musées américains, qui se marque en particulier dans le domaine du financement, par rapport aux musées européens.
Aux États-Unis d’Amérique, le financement des musées n’est pas le résultat de l’intervention d’une administration publique, mais il est assuré par un ensemble complexe de dons des particuliers, des fondations, et des entreprises, à quoi il faut ajouter les ressources propres et les subventions publiques.
La description du système des musées américains permet de mettre en évidence certaines questions que rencontrent les musées français.
Elle conduit également à évaluer le poids des modalités de gestion sur la réalisation du projet d’une institution culturelle, lorsque le soin de financer le secteur de la culture est confié pour l’essentiel aux acteurs privés.