VMF : dossier sur le Vaucluse

Le dernier numéro de la revue VMF (Vieilles maisons françaises) est consacré au Vaucluse (n° 256, juillet 2014).

Voici la présentation de ce dossier.

Palais et livrées

L’empreinte des papes

Neuf papes et quelque deux cents cardinaux ont résidé en Avignon pendant tout le XIVe siècle. L’imposant palais dont la silhouette domine le centre historique le rappelle tous les jours. La revue propose une promenade à travers les anciennes livrées cardinalices jusque sur les hauteurs de Villeneuve, à la découverte de quelques « maisons de campagne » de hauts dignitaires religieux.

Dans les villes

Hôtels et nobles demeures

Du Moyen Âge à l’époque baroque, une élite prospère s’est établie au cœur des cités provençales. Les témoignages de cette civilisation urbaine originale s’offrent aujourd’hui au promeneur, entre simplicité et faste. De l’hôtel de Simiane, à Valréas, à celui de Brancas, à Pernes-les-Fontaines, en passant par les nombreuses demeures avignonnaises ou carpentrassiennes, les trésors des villes du Comtat Venaissin sont ici dévoilées.

Les Juifs du pape

Une présence immémoriale

Le terme de « Juifs du pape » désigne la communauté juive vivant en Avignon et dans le Comtat, sous la protection du Saint-Siège. Autorisés à résider dans certains quartiers des villes, où ils étaient soumis à des mesures restrictives, ils ont entretenu des échanges constants avec les chrétiens. Synagogues, cimetières, ou encore bains rituels témoignent de la mémoire de cette communauté parlant un dialecte judéo-provençal, le shuadit.

Dans le sillage de l’ « autre Rome »

L’Église en ses œuvres

Des églises, plusieurs cathédrales, de nombreuses chapelles d’ordres religieux… Le département du Vaucluse compte nombre d’édifices religieux remarquables qui rappellent la place éminente qu’occupait l’Eglise dans cette « autre Rome ». Découvrez ces édifices qui font d’Avignon et du Comtat un carrefour unique où style artistique et expression de la foi ont connu un brillant développement.

VMF VAUCLUSE

L’Inguimbertine

Une encyclopédie du savoir

A Carpentras, l’Inguimbertine est une célèbre bibliothèque-musée qui doit son nom à Mgr Malachie d’Inguimbert, évêque de la ville qui la fonda au XVIIIe siècle. Cette institution aux collections protéiformes est restée fidèle à sa vocation initiale, celle de constituer une véritable encyclopédie du savoir. Cap sur le projet de déménagement de ses collections dans le bâtiment de l’hôtel-Dieu en cours de rénovation.

Causans

Un domaine hors du temps

Depuis neuf siècles, le domaine de Causans est resté la propriété de la famille qui porte son nom. Le château, en partie reconstruit aux XVIIe et XVIIIe siècles, fut encore remanié au XIXe siècle, comme en témoigne le décor néogothique de sa chapelle. Centre d’un domaine agricole, le château de Causans est entouré de beaux jardins et forme un ensemble rare avec son hameau et ses dépendances.

La vertu du soleil

Sous le sceau de la vigne

Gigondas, Vacqueyras, Beaumes-de-Venise ou encore Châteauneuf-du-Pape, autant de noms qui parlent aux amateurs de vin. Modelant les paysages et le bâti, ces très anciens vignobles, patiemment travaillés par l’homme, cultivent toujours l’excellence.

L’Harmas

Dans l’intimité de Jean-Henri Fabre

Jean-Henri Fabre (1823-1915) passaà Sérignan-du-Comtat, où il s’installa en 1879, les années les plus productives de sa vie d’entomologiste et d’homme de lettre. Sa demeure de l’Harmas, ouverte au public depuis 2006 et transformée en authentique « maison de mémoire », permet de pénétrer dans l’intimité d’un naturaliste du XIXe siècle. Vous y découvrirez restitués avec soin le cabinet de travail du maître ainsi que le parc arboré et fleuri.

Les Bains Pommer

Une cathédrale d’eaux dormantes

En plein cœur d’Avignon, à deux pas de la place Pie, les bains Pommer ont accueilli pendant plus de quatre-vingt ans la bonne société qui aimait à se retrouver dans le vaste hall de l’établissement, couvert d’une verrière. Fermé en 1972, le lieu classé depuis au titre des Monuments historiques attend toujours un projet de valorisation. À l’intérieur, le temps semble s’être arrêté. Seul reste ce décor de théâtre à l’atmosphère envoûtante…

Dans ce numéro, on trouve également un article de Sophie Flouquet : « Restaurer un jardin historique. Oui, mais avec respect et subtilité ! »

Elle y écrit notamment :

« Alors que la folie Le Nôtre a gagné tous les jardiniers, professionnels ou amateurs, il n’est peut-être pas inutile de rappeler que la restauration d’un jardin historique doit aussi se faire dans un cadre déontologique précis. Explications et entretien avec Pierre-Antoine Gatier, auteur d’un intervention remarquée – et remarquable – au château de Chantilly. »

 

 


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