Le gouvernement aurait tranché.
En raison de la nécessité de constituer une équipe ministérielle resserrée, de la réduction des moyens budgétaires et de la priorité accordée à quelques grands dossiers économiques et sociaux, l’histoire du ministère de la Culture semble arrivée au bout d’un cycle né en 1958 avec la création du ministère des Affaires culturelles.
A défaut de supprimer le ministère de la Culture, comme au Portugal, il apparaît que ce dernier devrait devenir un simple secrétariat d’État, symbole clair de la diminution de l’importance accordée aux arts et à la culture dans la politique de l’État.
On dira certes que les pouvoirs publics ne cessent de répéter que « la culture va nous sortir de la crise », poussés en cela par de puissants lobbys liés aux industries culturelles et créatives.
Mais la réalité demeure : diminution des moyens publics, absence de grand dessein et poids des contraintes structurelles font que la culture n’est plus une priorité de l’action gouvernementale.
Est-ce la fin d’une ambition singulière ?
Laisser un commentaire