Les Grands équipements de loisir culturel (cf. notre billet précédent sur ce thème) répondent à trois caractéristiques :

  • ils ont été créés ex nihilo, à partir d’une volonté locale de développement territorial ;
  • ils visent une fréquentation minimale de plusieurs centaines de milliers de visiteurs par an ;
  • leur thématique se situe à la frontière entre le divertissement et la diffusion scientifique, entre le loisir et la culture, entre le musée traditionnel et le parc à thème.

Parmi les GELC, on pourrait mentionner : Planète Futuroscope (Vienne), La Coupole Delfaut (Pas-de-Calais), Le Mémorial de la Paix (Caen), Le Puy du Fou (Vendée), Nausicaa (Boulogne-sur-Mer), Océanopolis (Brest), Vulcania (Puy-de-Dôme), ainsi que le Parc du végétal (Maine-et-Loire) et le futur parc d’Alésia en Bourgogne.

Voir également à ce sujet, à propos du Centre Culturel et Touristique du Vin (en préparation à Bordeaux) : http://www.centreculturelduvin.com/fr/index.php?2010/10/05/66-un-grand-equipement-de-loisir-culturel.

On notera que nombre de ces GELC ont comme statut celui de société d’économie mixte, ce qui soulève un certain nombre de difficultés :

  • comment concilier en pratique et au quotidien objectifs économiques et culturels ?
  • comment réinvestir régulièrement pour éviter l’obsolescence rapide de l’équipement ?
  • comment éviter une forte augmentation des prix d’entrées, sur le modèle des parcs de loisir ?
  • comment éviter de marginaliser les activités scientifiques et pédagogiques ?
  • comment réussir l’ancrage durable de ces équipements dans leur territoire ?
  • comment parvenir à en faire un instrument structurant capable de contribuer au renforcement de l’attractivité de la destination ?

Quelles sont vos expériences à cet égard ?


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