Vous avez dit « organisation culturelle de marché » ? (4)

Bien que partageant certains points communs avec les musées « super-stars », qui ne concernent par définition qu’un très petit nombre d’établissements dans le monde, les OCM se caractérisent avant tout par la dépendance du site culturel à l’égard du marché, ce qui peut concerner un musée ou un monument dont l’audience n’est pas nécessairement internationale mais davantage régionale.

De plus, les OCM ne se rapportent pas exclusivement – au contraire des musées « superstars » – aux grands musées d’art (et en particulier de peinture), mais peuvent tout aussi bien concerner des musées de science, d’ethnologie ou d’histoire.

Enfin, cette proposition de définition exclut des institutions célèbres mais dont la plus faible dépendance à l’égard du marché conduit à ne pas les ranger dans la catégorie des OCM.

On peut citer à cet égard les grands sites culturels qui sont dotés d’une confortable dotation en capital (ou endowment) ; de même que les équipements qui peuvent choisir – volontairement – de rester à l’écart des phénomènes de la communication de masse, à l’instar d’institutions de grande réputation mais prioritairement tournées vers l’étude, la recherche et les publications.

Suite et fin au prochain billet !


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